Baalat Gubal
Dans l’art phénicien, les divinités sont rarement identifiées par des inscriptions. Celle apposée sur cette statuette cultuelle provenant d’un temple ou d’une chapelle domestique ne laisse aucun doute sur le fait qu’il s’agit ici d’une des rares représentations de la « Dame de Byblos » (Baalat Gubal). La déesse principale de cette ville portuaire internationale fut assimilée aux divinités égyptiennes Hathor et, plus tard, Isis, comme il apparaît clairement sur la stèle du roi Yehawmilk, conservée au Louvre. Depuis le 3e millénaire, elle était vénérée en Phénicie et, à partir du 2e millénaire, également dans le Sinaï et en Égypte, pour être plus tard assimilée à Aphrodite (et Dionè ?). E.G.